Vidéo surveillance ou vidéo protection , ne vois tu rien venir?

Coïncidence ou pas, nous en parlions récemment dans un article de notre blog et il faudra bien à un moment ou à un autre aborder à nouveau la question de la vidéosurveillance à Emmerin, de ses coûts certes mais aussi des soutiens financiers possibles de la MEL et de L’Etat .

 Ce Jeudi 18 Février 2021, à 18H, nous étions donc convoqués, exceptionnellement par mail et dans le délai franc de deux jours seulement au lieu de trois, à un conseil extraordinaire pour voter d’urgence une délibération sur le sujet. 

Le programme de la Majorité Municipale a posé ses intentions en matière d’actions pour la sécurité et pour la surveillance des espaces publics, soit !

Nous avons, en tant que Groupe d’opposition, relayé à plusieurs reprises vos inquiétudes et les nôtres, sur la multiplication des incivilités et vos ressentis en matière d’impunité. NOUS PARTAGEONS LA SENSIBILITE DE CE SUJET ET NE SOMMES EN RIEN HOSTILES A L’INSTALLATION DE CAMERAS DE VIDEO.

Mais ce qui ne va pas, une fois de plus, c’est la manière de faire. Nous sommes systématiquement écartés de tout échange et de toute réflexion partagée en amont. Pas de concertation pour vous, pas de concertation pour nous…L’ENTRE SOI TOUJOURS !

Ce Jeudi 18 Février, il fallait donc faire TRES VITE, pour respecter la date-butoir d’un appel à projet pour obtenir une subvention de l’Etat (Date connue depuis Décembre 2020 mais pas de nous …), TRES VITE, pour approuver le projet de mise en place sans aucun élément (diagnostic de sécurité, nombre et lieux d’implantation pertinents), TRES VITE pour autoriser Monsieur le Préfet à faire étudier le projet d’installation par la commission départementale adéquate…

En tant que Groupe d’opposition nouvellement élu et formé, nous estimons avoir le droit à des informations qui n’ont rien de confidentiel ainsi que de nous rappeler succinctement la chronologie du projet dès connaissance de la date butoir de l’appel à projet…et pas le jour même …

Pour toutes ces raisons, nous nous sommes abstenus de voter la délibération de cette séance exceptionnelle, toujours à huis clos à notre grand regret, pour raisons sanitaires.

POST SCRIPTUMS :Les fonds interministériel et métropolitain possibles sont en augmentation et c’est une bonne nouvelle; ce qui pour un investissement total estimé à 148.800 € fixerait la part restant à payer pour la commune à 49.600 € ; une somme de laquelle pourrait être déduite le remboursement partiel de la TVA payée au taux de 20 % sur le montant total de l’investissement et remboursée ensuite à la commune par le FCTVA (Fonds de compensation de la TVA) au taux d’environ 16 %.

Nous vous invitons pour mémoire à jeter un œil à nos précédents billets : « le syndrome de la vitre brisée, il n’y a pas de fumée sans feu, on ne nous dit pas tout »

Quant à la concertation systématique promise dans le programme de la Majorité pour tout nouveau projet, on la cherche ! 

Nous aurions aimé voir organiser un atelier d’échanges avec les Emmerinois sur le sujet : oui les caméras ont des effets dissuasifs, mais ce n’est pas non plus la panacée universelle, il faut en parler d’une manière réaliste pour éviter les déceptions. Certains la considèrent comme une atteinte aux libertés individuelles et à la vie privée, ils ont aussi le droit de le faire savoir….

 

 

 

 

Et si on faisait un choix différent?

A St Martin du Var, le maire (Hervé Paul) achète des terrains pour soutenir l’agriculture biologique et contrer la bétonisation de sa commune ; pas question pour lui de voir disparaitre les agriculteurs de leurs terres au profit de structures immobilières. L’objectif de ce rachat de terres est d’aider les agriculteurs à s’installer et participer à l’économie locale.

Ailleurs en France, des communes défendent leurs terres agricoles :

En alsace, à Ungersheim, la mairie rachète des parcelles céréalières pour les mettre à disposition d’associations de réinsertion.

A la ferme du Mouans Sartoux dans les Alpes maritimes ; la marie a racheté une ferme et emploie un agriculteur chargé de cultiver les terres, cette propriété de 4 Ha a été racheté avant qu’elle ne soit absorbée par un promoteur immobilier.

A la ferme d’Hantay dans les Hauts de France (900 habitants) le maire a fait modifier le PLU pour trouver des terres pour des porteurs de projets désirant créer leur activité, cette modification du PLU a permis de convertir une zone artisanale en zone agricole ; une AMAP a été créée.

Il existe des dizaines et des dizaines d’autres initiatives comme celles -ci partout en France, initiatives qui permettent de favoriser l’agriculture biologique, le commerce de proximité et ralentissent la bétonisation à outrance des zones rurales.

A Emmerin, dès qu’un petit morceau de terrain se libère, on préfère le vendre et y couler du béton ……

On ne nous dit pas tout ….

Jours et nuits tranquilles à Emmerin ? on ne va pas se laisser endormir avec une camomille !

Le local du club canin incendié pour la seconde fois, un cambriolage rue Ghesquière, un porte – monnaie arraché dans un porte à porte abusif, des essuie-glaces plusieurs fois détériorés rue Sadi Carnot, des vols d’objets funéraires au cimetière, des rodéos …Tout cela reste volontairement très discret, hormis sur les réseaux sociaux….

Il ne s’agissait pas pour nous d’encourager un discours sécuritaire mais d’appeler un chat un chat, pour toutes ces incivilités qui empoisonnent la vie quotidienne !

Pourquoi ne pas en parler ?

Nous avions tiré la sonnette d’alarme lors du conseil du 23 septembre 2020, pour nous entendre dire que les chiffres communiqués par la Police Nationale doivent rester confidentiels et qu’au final notre commune était calme ! et se situerait dans une fourchette d’incivilités tout à fait acceptable par rapport à d’autres communes ……

IL serait pourtant RASSURANT que chaque citoyen Emmerinois sache que la Ville d’Emmerin est représentée depuis Septembre 2019 dans un conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance où des représentants des communes, de la police nationale, du Procureur, siègent pour appréhender au mieux les problématiques rencontrées et tenter d’y remédier.

Il serait aussi RASSURANT de savoir que Madame Carole Etienne, nouvelle Procureur de la République à Lille, qui manquait d’informations directes pour agir a créé en Décembre 2020 une adresse mail dédiée aux Maires pour leur permettre de remonter les faits rapidement et retourner aussi le ressenti des administrés.

Il serait enfin très RASSURANT pour les citoyens emmerinois, parallèlement aux démarches de plaintes incontournables auprès des bureaux de police, de savoir que la Mairie enregistre systématiquement tous les faits délictueux signalés pour les faire remonter (Tableau de bord spécifique ? Logiciel adéquate ? A chacun sa méthode…)

Et il faudra bien à un moment ou à un autre réaborder la question de la vidéosurveillance, de ses coûts certes mais aussi des soutiens financiers possibles de la MEL et de L’Etat.

 

I have a dream !

A la mairie de Denain, l’équipe en place a ouvert son compte Facebook à l’opposition !  Cela fait preuve d’un bon esprit d’ouverture, non ?

Quant au compte Facebook de la Ville d’Emmerin, malgré l’ obligation légale à laquelle est tenue la majorité municipale d’Emmerin, elle s’y refuse au prétexte qu’il ne contiendrait que des éléments d’information générale; ce qui était encore vrai récemment mais qui ne l’est plus depuis quelques jours, depuis qu’elle y vante notamment sa politique en faveur des commerçants ou y défend aussi, face aux incivilités, son action de surveillance continue du cimetière.

Alors à quand cet espace qui nous est dû sur le compte Facebook municipal et que nous avions réclamé lors de la rédaction du règlement intérieur ?

Dans l’immédiat en matière de com’…

Une application mobile, « Mairie en Poche », créée par TELMEDIA, une entreprise spécialisée dans l’activité digitale pour les collectivités, permettrait à la commune -majorité et opposition – de communiquer en temps réel sur les smartphones des habitants. 25% des foyers seraient concernés dans un premier temps mais il est probable que les chiffres monteraient rapidement car les seniors ne sont pas en reste dans l’utilisation des nouvelles technologies. Un coût raisonnable : 13 centimes d’euros à multiplier par le nombre d’habitants et par an. Une belle nouveauté, non ?

Et puisque c’est pour bientôt…

Février déjà, Mars arrive à grands pas, et nous attendons avec impatience de pouvoir nous exprimer dans le bulletin municipal trimestriel dont la première parution nous a été promise et actée pour le premier trimestre 2021 !

Y a-t-il un pilote dans l’avion Emmerinois ?

On en doute. Le silence est la seule réponse aux mails adressés par notre groupe à Mme Le maire. Pour preuve la relance en date du 15 janvier qui fait suite à une première demande de début de mois

Ci-après le mail :

Je me permets de vous relancer à ce sujet car nous n’avons pas eu de réponse à ce jour : 

La municipalité envisage de procéder au déménagement des archives municipales. Vous n’ignorez pas qu’un tel déménagement doit satisfaire à des obligations légales et sous la supervision étroite d’archivistes dûment désignés et seuls mandatés pour autoriser la destruction des pièces qu’ils jugent inutiles de conserver. Nous vous remercions de bien vouloir nous détailler les mesures prises en ce sens. 

Bien entendu il est de votre responsabilité de garantir l’intégrité des archives dans leur état actuel et d’interdire toute destruction de documents quels qu’ils soient avant leur autorisation.

Si par hasard la procédure de déménagement avait été lancée, nous vous remercions de bien vouloir l’interrompre dès réception de ce mail dans l’attente des assurances que notre groupe attend.

Cordialement 

 Patricia Vlamynck et le Groupe Emmerin c’est vous.

 Nous sommes le 26 janvier et toujours pas de réponse. Silence radio ! Même pas d’accusé de réception ! Rien ! Nada !

Alors quoi ? On est débordé par le boulot et on n’a pas le temps de répondre ? On ne juge pas utile de condescendre à répondre à l’opposition ? Ou alors notre mail a encore jeté la panique dans les rangs municipaux et « on » découvre grâce à nous qu’on ne peut pas confier à n’importe qui le déménagement des archives ni leur tri ni leur destruction ? 

De toute manière ce silence, nous le prenons pour une marque de mépris. Dont acte !

Et « on » viendra se plaindre que l’opposition fait preuve d’un mauvais état d’esprit !!

Le marché de l’immobilier à Emmerin et ses affaires juteuses!

Le marché se porte bien dans le secteur des Weppes, les prix sont hauts, et les demandes fort nombreuses.

Prenons deux exemples pour le moins éclairants :

D’un côté, une large « maison de ville », spacieuse, un bien privé ayant pignon sur rue principale, rue Auguste Potié, vendue au prix de 630 000 EUROS.

A l’extrémité de cette même rue Potié, en cœur de ville, un bel ensemble architectural avec bâtiments communaux à valeur historique, un magnifique jardin, plus de 1400 mètres carrés à démolir et plus de 4000 mètres carrés à occuper…Bradés à 700 000 EUROS ! à un potentiel promoteur qui doit se frotter les mains….

On ne s’improvise pas agent immobilier et bon négociateur, cherchez l’erreur  !

 

Le temps n’est plus à sabler le champagne dans un jacuzzi !

50.000 euros, c’est à quelques dizaines d’euros près ce que devrait avoir perçu, ensemble, les édiles indemnisés de la majorité municipale, émargeant au budget de notre commune depuis leur installation en mai 2020.

(Petit rappel : il est question, par mois, de 1.300 € pour la maire, de 538 € pour chacun de ses 6 adjoints et de 201 € pour chacun de ses 5 conseillers délégués…, selon le compte rendu du conseil municipal du 23 septembre 2020 )

50.000 euros qui représentent des indemnités dites de « fonction », destinées en principe à couvrir les frais inhérents à leur mandat – et pas simplement leur temps de présence – ou encore à réparer les pertes liées à la baisse de leur activité professionnelle, Mais qui, dans tous les cas, sont subordonnées à l’exercice effectif des fonctions municipales dont ils ont la charge.

Lesquelles sont, à Emmerin, en cette période de Covid-19, fortement ralenties – c’est le moins que l’on puisse écrire -, voire inexistantes pour nombre d’entre elles, (notamment en matière de communication et de réponses à nos courriers).

Sans qu’apparemment les élus concernés ne s’interrogent, franchement et publiquement, sur l’effectivité de leurs fonctions par les temps difficiles qui courent et qui devrait appeler à plus de proximité et de solidarité envers les Emmerinois.

Commerces et population en difficulté

Les exemples abondent pourtant de la solidarité de nombreux élus municipaux qui, partout en France, renoncent à tout ou partie de leurs indemnités de fonction pour venir en aide aux commerçants locaux et à leur population touchés par la crise sanitaire.

Partout en France mais pas à Emmerin. Pour ce que l’on en sait….

Allez savoir pourquoi !

 

Emmerin qui fâche ! Décembre 2020

La lettre d’information des élus municipaux du groupe « Emmerin c’est vous »

Edito Notre groupe représente 43 % des Emmerinois. Mais il ne dispose d’aucun des leviers et des moyens du pouvoir et de l’information dont la majorité s’est appropriée pour elle seule. Afin de rétablir les conditions d’un réel débat démocratique, nous avons donc décidé de publier, en plus des billets de notre blog et des publications sur notre compte Facebook, cette lettre d’information pour aller plus droit aux faits et notamment vers ceux qui fâchent à Emmerin. Nous pensons ainsi remplir le triple rôle qui nous est imparti en qualité d’élus minoritaires, d’être à la fois force de propositions mais aussi de contrôle et de contre-pouvoir de la majorité

Emmerinoisement vôtre

N°1 – Décembre 2020 

1/ Voyage au pays de l’ineptie

Plus le temps passe, plus il confirme l’ineptie du transfert de la mairie vers la Howarderie. Certes il fallait acheter  ce corps de ferme pour qu’il ne tombe pas dans l’escarcelle d’un promoteur privé.

Certes il fallait l’acheter pour sauvegarder cette part du patrimoine communal. Mais lui donner comme finalité d’y déplacer là la marie actuelle, quelle ineptie !

Une ineptie coûteuse car l’aménagement s’élève, au bas mot, à 700 000 €, en plus du prix d’achat. Comme la municipalité ne les possède pas, qu’elle a épuisé les possibilités d’emprunt, que les subventions ne suffisent pas, elle vend une partie de notre patrimoine !

Mesurez bien toute l’absurdité de la démarche ! Pour soi-disant sauvegarder notre patrimoine, elle vend, sans sourciller, une autre partie de notre patrimoine. Et non des moindres puisque cette part constitue le cœur du village.

Ineptie que d’acheter la ferme pour éviter qu’elle ne tombe dans les mains d’un promoteur (c’est l’argument qu’ « on » avait avancé pour justifier le projet) alors que, pour financer l’achat, c’est bien à un promoteur privé que la municipalité vend sans l’accord des Emmerinois, l’emplacement de l’actuelle mairie et les terrains, d’une surface bien plus grande que La Howarderie et mieux située ! Voyez toute l’absurdité de la chose !

Ineptie encore que de transférer la mairie du centre du village vers un lieu réputé humide et moisi, car on aura beau mettre tout l’argent qu’on voudra dans une coûteuse réfection des locaux ce lieu demeurera ainsi : humide, moisi ,et reclus dans un cul de sac (sans possibilité de sortie de secours vers l’arrière qui donne sur un espace privé !), mais aussi difficile d’accès et de stationnement, même en aménageant à proximité un parking (en détruisant aussi une maison faisant partie de notre patrimoine) qui sera vite occupé en permanence par les véhicules des habitants des rues avoisinantes.

Ineptie toujours que de penser qu’on valorisera ensuite la “fameuse” grange en y faisant une « Maison de l’eau » ou on ne sait quoi d’autre.

Il fallait dédier tout l’édifice à cet objectif, imaginé en 2010, dès 2015. On avait toute notre chance à l’époque. Aujourd’hui les centres d’intérêt pour une « Maison de l’eau » se sont déplacés vers d’autres communes qui proposent des surfaces de 35 à 40 hectares pour valoriser leur rôle de gardiennes de l’eau. Emmerin, avec sa seule grange à proposer puisque les autres ailes seront occupées, en devient ridicule.

La municipalité d’Emmerin va, à coup sûr, se retrouver avec, sur les bras, une grange dont la maintenance et la remise en état vont nous coûter à tous bonbon !

Ineptie enfin que de justifier le transfert de la mairie vers La Howarderie en dénonçant l’inadaptation des locaux actuels sur le plan de l’accueil, le manque d’isolation et autres. Avec moins de la moitié des 700 000€ que coûte la rénovation de la ferme, on aurait pu en faire des travaux d’isolation ou d’aménagement !

Tout cela met l’accent sur une incompétence notoire à gérer la commune et, quand cette incompétence s’appuie sur l’autorité, elle conduit à la prise de décision aux conséquences irrémédiables. 

Vendre notre patrimoine comme le centre de notre village signifie qu’à tout jamais, nous nous privons de l’occasion de valoriser ce centre. 

2/ Une résidence – services, dite « intergénérationnelle » à Emmerin, permettez-nous d’y réfléchir !

Les résidences services et la mixité intergénérationnelle ont sur le papier et la publicité, le vent en poupe.

La hausse de l’espérance de vie est une aubaine pour les promoteurs immobiliers et les gestionnaires privés qui se sont saisis de ce marché juteux ces dernières années pour investir massivement dans ce qu’ils appellent « des produits immobiliers » sur le territoire français et sur la Métropole Lilloise : Armentières, Wattrelos, la Bassée et bien d’autres…A l’inverse de la ville de Don qui n’en veut pas……la presse s’en fait souvent l’écho……

A mi-chemin entre le maintien à domicile et la maison de retraite ou l’EPHAD, ces résidences, plus « séniors » qu’intergénérationnelles d’ailleurs, sont gérées le plus souvent par des structures commerciales privées tenues par nature à faire des profits. Elles séduisent les personnes âgées autonomes et soucieuses de conserver le plus longtemps possible leur indépendance, dans un environnement présenté comme sécurisé.

Les spécialistes du vieillissement isolent 2 pics de solitude, celui d’une jeunesse coupée momentanément pour études de ses ancrages familiaux, et celui de ceux qui entrent dans la vieillesse et dont le cercle familial a pu s’éloigner géographiquement. Ils voient dans ces réalisations un rempart à l’isolement pour ces deux catégories de population.

Logements individuels adaptés, achetés ou loués, et le tour est joué. Mais que faut-il pour que ça marche ? A tous les moins deux éléments :

1/ Un cœur de ville solide, des boutiques pour faire du shopping et des services de proximité nombreux. Emmerin les a-t-il vraiment ? Et ce n’est pas la promesse d’une hypothétique structure commerciale au rez de chaussée – un leurre pour Emmerin ? – qui complétera utilement les besoins à satisfaire.

2/ Un pouvoir d’achat conséquent soit pour acheter son logement –sans perspective de rentabilité à la revente (De nombreux exemples le montrent) –, soit pour le louer en n’oubliant pas d’y ajouter le coût des charges fixes et des services optionnels, mais si tentants bien que tous payants : conciergerie, restauration, déplacements… etc.

Tous les revenus des Emmerinois vieillissants leur permettent-ils d’envisager ce choix financier ? L’espérance de vie féminine étant plus élevée que l’espérance masculine, on pourrait avoir au final plus de femmes seules avec des revenus bien diminués dans la durée. Quant à l’intergénérationnel, cet argument devenu commercial, fondé en réalité sur une conception quelque peu utopique d’une tranquille cohabitation entre séniors et jeunes générations, il se heurte bien des fois aux réalités notamment nocturnes de la vie en immeuble collectif.

On fait quoi lorsque des fêtes s’improvisent régulièrement dans les appartements des plus jeunes générations ?

Quelques résidences lilloises privées des quartiers proches de facs et de grandes écoles auraient beaucoup à raconter sur les épisodes de tapage nocturne et d’appels réguliers aux forces de l’ordre…. Les restrictions sanitaires ne seront pas toujours là pour faire barrage………

Le bon plan alors ? On en doute !!  Notamment lorsqu’au final l’on met en perspective ce qui précède avec le sacrifice consenti sans concertation, de céder à vil prix à un promoteur privé ce bien public qu’est notre actuelle mairie ou encore l’impact qu’aura cette résidence « intergénérationnelle » sur le caractère et l’image du centre de notre village, mais aussi et surtout sur le stationnement public puisque le promoteur envisage de ne construire que 47 places privées de stationnement alors qu’il en faudrait au bas mot le double.

Et où les trouvera-t-il ? En face, évidemment, sur le parking de la salle polyvalente et ce sans bourse délier, en saturant totalement ce parking où il est encore possible les soirs de spectacle ou pour se rendre chez le médecin ou à la bibliothèque de trouver des places sans trop chercher et tourner.

3/ Et on met quoi sous le sapin d’Emmerin ?

Un cornet de frites de chez Sabine, un hamburger du foodtruck du Comptoir, un ticket chance au SilverBar, une séance de coiffure, un passage au marché du Samedi, un vaccin antigrippe à la pharmacie, une brioche de la boulangerie, un passage à la GAEC d’Emmerin , pour faire le plein de légumes et au Cœur de Malice pour de petits plats……….

L’occasion de les remercier d’être là et d’avoir assuré la proximité de services pendant tous ces mois de confinement.

Avec une pensée spéciale aussi pour l’ensemble du corps médical emmerinois sur qui nous avons pu compter pour tous les services de soins.

Et sous le sapin de Noël, vous n’auriez pas quelques idées ?

Un bon bouquin : Madame Einstein, de Marie Bénédict, collection 10 18, un roman biographique qui réserve pas mal de surprises, 2 génies à la maison, c’est… …compliqué ! Ou Le dernier Edgar Morin, philosophe et sociologue, toujours prêt à l’aventure, qui nous invite à aller de l’avant « Changeons de voie, les leçons du coronavirus » aux éditions Denoel.

Et pourquoi pas les histoires des couleurs primaires racontées par Michel Pastoureau : Bleu, Noir, Vert, Rouge et Jaune, un festival de couleurs, aux éditions Points,  Ou l’ouvrage poétique d’un Emmerinois Michel Grave, récemment paru et disponible chez lui   (28 rue H. Ghesquière) ; Tout en écoutant le dernier CD de Chilly Gonzalès « Very Chilly Christmas », auteur compositeur et musicien de jazz Canadien, qui réorchestre au piano avec talent, les chants traditionnels de Noël.

Bonnes Fêtes de fin d’année à toutes et à tous ! Avec toute la prudence qui s’impose dans les rencontres conviviales à venir………

 

Il n’y a pas de fumée sans feu !

Il est pour le moins cocasse de constater qu’une nouvelle fois les réseaux sociaux se sont embrasés en raison d’un nouvel incendie qui s’est déclaré cette semaine sur le terrain de l’ancien club canin d’Emmerin.

Un terrain dont ce club ne dispose plus depuis qu’il en a été expulsé en application d’un arrêté municipal de février 2017 pris par Mme le maire d’Emmerin pour cause, selon elle :

  • De défaut d’autorisation d’accès sur la route, maintenant métropolitaine, qui le borde, en reliant Hallennes-lez-Haubourdin à Emmerin, et
  • De risques liés à la sécurité incendie des modestes locaux associatifs qui s’y trouvaient.

Une expulsion toujours incomprise à ce jour puisque, hormis quelques récriminations riveraines, le club bénéficiait gratuitement de ce terrain d’un peu plus d’un hectare que la commune mettait à sa disposition depuis 1991 pour y mener ses activités en bonne intelligence avec elle. Un ancien maire d’Emmerin a même siégé au conseil d’administration du club en qualité de vice-président.

Depuis 2017, deux incendies se sont donc déclarés sur ce terrain libéré de ses occupants associatifs : en mars dernier et cette semaine. Deux incendies qui ont troublés la quiétude et alarmés les riverains de la rue Jean Jaurès, soucieux, comme il se doit, de leur environnement et de leur sécurité.

Mais comme il n’y a plus aucun membre du club canin sur le terrain à même d’assurer la surveillance des lieux et de prévenir la survenance d’incendies, cela pouvait et peut encore arriver !

Et c’est bien là le paradoxe auquel la décision municipale d’expulsion du club canin aboutit en matière de risques incendie : ceux-ci s’avèrent en définitive plus crédibles lorsque le club est fermé que lorsqu’il est ouvert, alors même que c’est le reproche inverse qui lui a été fait pour justifier sa fermeture en février 2017.

Pour l’heure, le club canin n’y ayant plus d’attache, c’est bien à la commune « locataire » à titre précaire du terrain dont disposait ce club – un terrain qui appartient à l’Etat et dont la gestion a été confiée à V.N.F. (Voies navigables de France) – de le surveiller, de garantir la sécurité des riverains et des promeneurs et d’assumer la responsabilité des dommages qui pourraient survenir.

 

Samedi 5 décembre 2020, une journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie.

De 1952 à 1962, près de deux millions d’hommes ont servi l’armée en Afrique du Nord.

Ceux qui y sont tombés, ceux qui en sont revenus blessés, ceux qui en sont revenus indemnes physiquement mais profondément marqués, ceux qui ont dû abandonner un pays qui était le leur et être « Rapatriés », sans oublier les anciens Harkis contraints de quitter la terre natale, occupent tous dans la mémoire nationale, une place douloureuse.

L’histoire de la guerre d’Algérie, est celle d’un passé complexe, longtemps tu, dont les cicatrices ne sont pas toutes refermées.

Se souvenir, expliquer, et transmettre aux jeunes générations, la mémoire de cette guerre qui a fait basculer tant de destins, est un devoir.

Un hommage solennel, à effectif réduit en raison des mesures sanitaires, leur a donc été rendu ce Samedi matin à 10 heures, au monument de la Réconciliation, en présence de deux représentants de l’union nationale des Anciens Combattants, de Madame Le Maire, du Premier Adjoint et d’une conseillère municipale, représentante de la liste « Emmerin c’est vous »