Emmerin, le recours en chemin !

Le 22 juillet dernier, à la demande et en présence de membres de la majorité municipale, les représentants du promoteur SOFIM ont dévoilé aux riverains concernés leur projet visant à construire en lieu et place de notre actuelle mairie les appartements et parkings privatisés d’une résidence-séniors (Un « produit Eloa », comme ils disent).

Une vingtaine d’Emmerinois étaient présents.

Si elle misait sur la passivité, l’indifférence ou les vacances pour ne faire de cette présentation qu’une simple formalité, la majorité s’est lourdement trompée !

Face aux nuisances, nombreuses, que cette résidence engendrerait, un groupe d’Emmerinois s’est constitué par la suite et compte maintenant s’opposer par tous moyens, notamment judiciaires, à cette implantation.

Notre groupe soutient et accompagne, à 100 %, cette courageuse initiative.

C’est ainsi que nous avons adressé un courrier aux plus hautes instances gouvernementales du pays pour dénoncer ce projet, contraire aux objectifs du développement durable et du PLU2 et portant atteinte aux intérêts patrimoniaux, environnementaux, sociaux et économiques des Emmerinois dans leur ensemble.

Nous ne cesserons jamais, non plus, de dénoncer la gestion financière catastrophique qui conduirait à vendre une part importante de notre patrimoine public pour payer, dans l’ancienne ferme Lepers, de coûteux travaux, à la finalité discutable et entrepris sur la base d’un montage financier scabreux et incertain.

Le résultat des dernières élections ne vaut pas blanc-seing pour la majorité, qui n’y a recueilli l’adhésion que d’un Emmerinois sur quatre, ce qui ne l’autorise pas à faire ce qu’elle a envie ! comme de démolir notre patrimoine et de le faire au détriment de l’intérêt commun, le seul critère qui prévale avant toutes décisions dans toute société ou groupe démocratique .

Nous vous tiendrons informés par notre blog de toute avancée de ce dossier, nous réservant bien évidemment le droit de mener, nous aussi, dans les limites de la légalité, toutes formes d’action pour l’appuyer et pour qu’il aboutisse.

Nous restons fidèles aux engagements que nous avons pris devant vous lors de la campagne des municipales.

 

Avant qu’il ne soit trop tard!

Comment peut-on approuver qu’un espace public central et ses biens séculaires, appartenant à la communauté des citoyens Emmerinois soient mis en vente sans aucune concertation préalable des Emmerinois au profit d’une société de promotion immobilière privée qui va s’empresser ensuite de transformer ce terrain en résidence privative ? Un projet soutenu par la majorité municipale qui lui a délivré, en catimini le 17 juin le permis de construire cette résidence.

Quand le naïf qui s’extasie devant un tel projet comprendra, s’il le peut, qu’en tant que citoyen, qu’en tant qu’Emmerinois, il ne va rien obtenir en échange de cette vente, conclue au prix dérisoire de 700.000 euros, qu’au contraire il a tout à perdre et à payer, il sera probablement trop tard !

Et pourtant cet espace public central de plus de 4000 m² est idéalement situé au centre du village pour qu’il demeure le « cœur et le poumon » du village, lieu de rencontre, lieu culturel, lieu arboré. Des tas de projets pour l’embellir et le dynamiser pourraient être débattus entre nous, tous allant dans l’intérêt du plus grand nombre. Sans distinction d’âge ou de moyens. Au lieu de cela le naïf devra se contenter d’une façade haute de 12 mètres ! Derrière celle-ci : du privatif, du gardienné, du digicodé et de l’interdit d’accès !

Privatif veut dire « chacun chez soi ». Les problèmes, les « emmer… » aussi ? Ah non ! Ceux-là seront généreusement partagés avec les Emmerinois ! 35% des foyers ont deux voitures : Les 47 places de parking privées ne suffiront pas aux résidents et à leurs visiteurs. Hop ! Le surplus sur le domaine public.

Des bureaux sont prévus en rez de chaussée ; leurs occupants ont-ils leur place de parking réservée à l’intérieur de la résidence. Euh, non ! Hop ! Dehors sur le domaine public.

Une surface commerciale est prévue faisant l’angle entre rue A Potié et Rue V Hugo. Ceux qui vont travailler dans cette surface toute la journée ont-ils une place réservée intramuros ? Euh ! Non. Hop ! Sur le domaine public.

Et cette surface a-t-elle une réserve de stockage accessible à l’intérieur de la résidence par les camions de ravitaillement. Euh ! Non. Hop ! Le déchargement se fera en front à rue. Au niveau du carrefour soi-disant élargi pour les bus (Alors qu’il ne le sera que d’à peine deux petits mètres ?  Parce que vous pensez que les livreurs vont transporter leurs marchandises du parking de l’Etoile jusqu’au magasin !! Et le risque d’accident ? Euh ! Seulement une ou 2 fois par semaine ! 

Qu’on nous dise comment va pouvoir vivre une surface commerciale, sans parking client et sans réserve de stockage si elle n’est pas accessible et réapprovisionnée tous les jours, voire plusieurs fois par jour !

Et l’ombre de ce haut bâtiment ? Où va-t-elle se déployer quand le soleil d’hiver, celui dont on a tant besoin, la fera se porter sur la copropriété voisine dès que midi sera passé ?  L’incidence du soleil sur l’horizon est de 18 degrés au solstice d’hiver. Plaignons en premier lieu ceux qui habitent d’abord au rez de chaussée de l’actuelle copropriété puis ceux des autres étages !  Avec 12 m de hauteur de façade sur la rue Auguste Potié jusqu’à la nouvelle pharmacie. Ils vont pouvoir se mettre à l’ombre…en hiver, c’est sûr.

Réagissons ! Laissons le benêt à ses extases inconséquentes, il faut défendre Emmerin puisque d’autres, dont c’est le rôle, ne le font pas, comme nous l’avons défendu avec succès lors de l’examen du PLU2. Une pétition vient d’être mise en ligne sous l’instigation de Mme Charline Delporte ; Elle porte la référence 

http://chng.it/xjmr69vF

Elle a déjà recueilli plus d’une centaine de voix en moins d’une semaine. Apportons- lui notre soutien, notre voix. C’est le nombre qui va modifier le cours de l’histoire et mettre un terme au très mauvais scénario que la majorité, dont le socle de légitimité n’est que de 1 Emmerinois sur 4, est en train de nous écrire.