Un si bel héritage !

Il y a des citoyens qui ont de la chance ! Tenez, par exemple, les Wavrinois. Leur municipalité souhaite les convier à une réflexion  sur un projet de valorisation du centre-ville sous forme d’espace vert ouvert aux habitants. Quoi de plus normal direz-vous ! Toutes les municipalités confrontées à cette problématique, sautent sur l’occasion pour végétaliser leur centre-ville, et pour en faire un espace partagé, convivial. Toutes ? Non ! Pas la municipalité d’Emmerin qui a pris le contre-pied de cet élan vertueux.

Là où d’autres recherchent la concertation, le dialogue autour d’un projet bénéfique à tous, Le projet emmerinois a été décidé par une douzaine de personnes, à la sauvette, un après-midi de juillet sans que personne n’ait été mis au courant. Et quel projet !

Là ou d’autres cherchent à remettre en valeur leur centre-ville avec des arbres, plantes et jardins. Emmerin a choisi de bétonner, d’autoriser la construction d’une longue barre d’appartements sur une douzaine de mètres de haut.

Là enfin ou d’autres communes se montrent soucieuses de l’intérêt commun en mettant ces espaces réhabilités à la disposition du plus grand nombre, Emmerin vend son centre-ville à un promoteur, privant ainsi irrémédiablement les citoyens d’aujourd’hui et les générations futures d’un espace de rencontre et de convivialité. La municipalité de Don vient de bouter hors de son centre le promoteur qui voulait s’y installer, celui-là même qui a réussi son coup à Emmerin. La municipalité d’Emmerin n’aura pas eu cette clairvoyance !

Diktat, gestion et décisions à contrecourant, courte vue, rejet de l’intérêt général signent l’obscurantisme de la gestion municipale emmerinoise.

Honte donc à ceux qui ont conçu le projet qui va défigurer notre village. Honte à ceux qui l’ont voté. Honte à ceux qui l’ont cautionné.

 

 

25 Novembre 2020, Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des Femmes

Conjugales, extraconjugales, physiques, sexuelles ou psychologiques, ces violences touchent tous les milieux sociaux, sans exception. Des femmes y laissent leur vie :   70   Féminicides en France  entre Janvier et Septembre  2020.

Et si toutes les situations ne se terminent pas par la mort, elles détruisent toujours les femmes et leurs enfants car dans leur construction de jeunes adultes, les dommages sont immenses…

L’on sait aussi, chiffres à l’appui, que les mesures de confinement, favorisant le huis clos dans les foyers ont aggravé la situation.

Alors que faire ?

Ne pas fermer les yeux, sous prétexte que chacun fait ce qu’il veut chez soi…Oser briser le silence, si on a des doutes sur ce qu’on a pu pressentir, à défaut de l’avoir vu ou entendu. Et ne pas lâcher la personne le jour où elle entame le difficile parcours du dépôt de plainte et de toutes les démarches qui en découlent, car c’est un véritable combat à mener !

Cette journée est aussi l’occasion pour nous tous de nous interroger ou réinterroger sur l’importance de l’éducation à donner aux enfants dans la conquête de l’EGALITE et de l’EQUITE.

L’école, les activités extrascolaires et la vie familiale, c’est là où se jouent les apprentissages de la mixité et du vivre ensemble adulte.

Les garçons ne doivent pas être des petits rois, leur apprendre à partager toutes les tâches, à exprimer de l’empathie, ne pas les encourager à la loi du plus fort, à la compétition constante …c’est notre responsabilité. Les filles doivent savoir que les comportements de domination masculine sont inacceptables, que le respect mutuel est la base…. Et cela dès le plus jeune âge.

La vie dans la cité, devrait aussi refléter ces nécessaires changements de mentalité. A quand une rue au nom féminin dans notre village ? Hormis le chemin dit « Vue des Dames « pas une seule femme à l’honneur ! C’est violent, non ?

Sachez aussi si vous l’ignoriez, qu’il existe un contrat local pour lutter contre les violences, cosigné par les communes de Loos, d’Haubourdin et d’Emmerin, avec d’autres partenaires institutionnels pour optimiser le réseau de prise en charge des femmes victimes de violences et apporter des réponses de proximité. Chacune et chacun doit pouvoir s’y référer, il ne faut donc pas hésiter à demander à le consulter en mairie. 

Victime ou témoin d’une agression : appelez gratuitement le 3919, anonyme, 7 jours sur 7, 24h sur 24.

0140 47 06 06 écoute pour les femmes en situation de handicap ou victimes de violences Association Femmes pour le Dire, Femmes pour agir.

0800 05 95 95 numéro d’écoute national anonyme et gratuit, destiné aux victimes de viol ou d’agression sexuelles, à leur entourage, ou aux professionnels concernés.

 

Droit d’expression de l’opposition

Vous trouverez ci-dessous la lettre envoyée le mardi 17/11 à  Mme le maire sur le droit d’expression de l’opposition 

Bonjour Madame le maire, 

 Le 27 novembre prochain, soit 6 mois après l’installation du conseil municipal opérée le 27 mai, l’ancien règlement intérieur qui régissait les droits et obligations des élus sera définitivement caduc (Article L2121-8 du code général des collectivités territoriales).

 A cet effet, nous vous avons proposé le 14 octobre, une nouvelle rédaction de ce règlement intérieur qui définit, comme l’impose l’article L2121-27-1 du CGCT, l’espace réservé aux élus de la minorité dans tous les vecteurs d’informations municipales (Bulletins, lettre du maire, site internet, page Facebook…etc…).

 En conséquence de quoi, nous sommes fâchés par la distribution que vous venez de faire, ce 14 novembre, d’un « Emmerin Flash » n°12 qui, par les choix faits par votre majorité qu’il énonce, n’est pas une simple feuille municipale d’informations générales ne donnant que des adresses, des horaires, des tarifs ou encore des annonces d’évènements publics.

 Et cela à 13 jours de l’obligation qui vous est faite de nous réserver un espace de libre expression en utilisant, au surplus, un média désuet car décrié tant sur sa forme que sur son fond –inexistant – comme vous l’avez rappelé à votre manière lors du conseil du 16 juin en indiquant qu’au précédent mandat votre équipe n’a pas été bonne en communication.  

 D’ailleurs à peine paru, cet « Emmerin Flash » n°12 fait déjà l’objet de critiques  sur : – le contenu alcoolisé du colis des ainés, – le renvoi des personnes isolées vers des associations extérieures, – le fonctionnement du téléthon maintenu, de la bibliothèque municipale…etc….

 Il est en plus présenté comme émanant de la commission municipale de communication ce qui n’est pas vrai puisqu’elle ne s’est pas réunie récemment à l’effet de produire ce « Flash ».

 Il est donc plus que temps, qu’une fois pour toutes, vous preniez conscience de la présence de notre groupe qui, c’est son devoir, ne lâchera rien.

Commémoration du 11 Novembre 1918

Elle célèbre la signature qui marqua la fin des combats de la première guerre mondiale(1914 1918) : 18,6 Millions de morts, d’invalides et de mutilés dont 8 millions de civils. C’est un temps de mémoire que les moins de 20 ans pourraient ne pas connaître…..mais ce serait sans compter sur la détermination des associations d’anciens combattants, des Elus de la République, et des descendants des familles meurtries, attachés à préserver ce moment essentiel pour que le sacrifice de ces soldats, « les Poilus » des tranchées, morts pour la France, ne tombe pas dans l’oubli.

Crise sanitaire oblige, les mesures barrières imposaient hier une commémoration restreinte. C’est donc une cérémonie très sobre mais touchante qui s’est tenue au monument aux morts du cimetière d’Emmerin, en présence de Madame Le Maire, de Monsieur Le Premier Adjoint, de 2 représentants des associations d’anciens combattants et d’une conseillère de notre groupe d’opposition «Emmerin, c’est vous». Une cérémonie discrète par la force des choses, mais reliée par la pensée à celles des 36 000 communes de France animées par le même esprit.

Un hommage à ces soldats d’hier mais aussi à ceux de 2020, morts en opérations militaires à l’étranger et cités un à un.

Un soleil d’automne illuminait le cimetière et ses tombes encore toutes fleuries de la Toussaint : un moment de paix et une leçon d’humilité quand on tente d’imaginer ce qu’ils ont tous vécu. 

Laissons à Maurice Genevoix, survivant de cette guerre et écrivain qui a rejoint la crypte du Panthéon , celle des Grands Hommes et des Grandes Femmes qui honorent la Nation le mot de la fin : « Il y avait moi parmi vous, il y a nous parmi eux ».