Droit d’expression de l’opposition

Vous trouverez ci-dessous la lettre envoyée le mardi 17/11 à  Mme le maire sur le droit d’expression de l’opposition 

Bonjour Madame le maire, 

 Le 27 novembre prochain, soit 6 mois après l’installation du conseil municipal opérée le 27 mai, l’ancien règlement intérieur qui régissait les droits et obligations des élus sera définitivement caduc (Article L2121-8 du code général des collectivités territoriales).

 A cet effet, nous vous avons proposé le 14 octobre, une nouvelle rédaction de ce règlement intérieur qui définit, comme l’impose l’article L2121-27-1 du CGCT, l’espace réservé aux élus de la minorité dans tous les vecteurs d’informations municipales (Bulletins, lettre du maire, site internet, page Facebook…etc…).

 En conséquence de quoi, nous sommes fâchés par la distribution que vous venez de faire, ce 14 novembre, d’un « Emmerin Flash » n°12 qui, par les choix faits par votre majorité qu’il énonce, n’est pas une simple feuille municipale d’informations générales ne donnant que des adresses, des horaires, des tarifs ou encore des annonces d’évènements publics.

 Et cela à 13 jours de l’obligation qui vous est faite de nous réserver un espace de libre expression en utilisant, au surplus, un média désuet car décrié tant sur sa forme que sur son fond –inexistant – comme vous l’avez rappelé à votre manière lors du conseil du 16 juin en indiquant qu’au précédent mandat votre équipe n’a pas été bonne en communication.  

 D’ailleurs à peine paru, cet « Emmerin Flash » n°12 fait déjà l’objet de critiques  sur : – le contenu alcoolisé du colis des ainés, – le renvoi des personnes isolées vers des associations extérieures, – le fonctionnement du téléthon maintenu, de la bibliothèque municipale…etc….

 Il est en plus présenté comme émanant de la commission municipale de communication ce qui n’est pas vrai puisqu’elle ne s’est pas réunie récemment à l’effet de produire ce « Flash ».

 Il est donc plus que temps, qu’une fois pour toutes, vous preniez conscience de la présence de notre groupe qui, c’est son devoir, ne lâchera rien.