Discrimination ou pas ?

Les conditions d’accès au centre de loisirs ont été récemment modifiées sans que personne ne soit consulté préalablement ( Conseil municipal ou arrêté municipal) . 

Il faut dorénavant que les enfants soient scolarisés à l’école Simons pour pouvoir s’inscrire au centre de loisir …..qu’en est il des enfants habitant Emmerin mais scolarisé ailleurs ? 

Mais ou est passé le principe d’égalité des services promis à chaque habitant de la commune ? 

Voici donc le contenu du mail envoyé le  20 mars à madame la maire , afin de faire supprimer cette clause discriminatoire  : 

Madame le maire , 
 
Le groupe Emmerin c’est vous, a constaté que les conditions d’accès au centre de loisirs ont été modifiées par une simple annonce, faite unilatéralement par la mairie sur son site, de ne plus y accueillir que les seuls enfants scolarisés à l’école Simons
 
Cette décision est, sur la forme, contestable non seulement par son imprévisibilité mais aussi parce qu’elle est rédigée en ne s’appuyant sur aucun acte officiel, publié et opposable à tous (Arrêté du maire ou délibération du conseil)
Elle l’est aussi et avant tout sur le fond :  car comme le précise la CAF sur son site :    » Les accueils de loisirs sans hébergement sont des structures de loisirs éducatifs pour les enfants scolarisés et les adolescents, fonctionnant pendant l’année scolaire, avant ou après les heures de classe, pendant la pause du déjeuner, le mercredi ou encore le samedi ; pendant les congés des petites et grandes vacances scolaires « 
Les centres de loisirs – ALSH encore appelés lieu d’accueil collectif de mineurs (ACM) – concernent donc tous les enfants scolarisés sans distinction.
 
Nous ajoutons,  qu’en droit administratif l’ALSH d’Emmerin constitue ce qu’on appelle un « service public communal» payé par tous et soumis légalement aux trois principes communs à tous les services publics: principes de mutabilité, de continuité et…d’égalité. 
La commune se met donc en faute en ne respectant pas ce dernier principe d’égalité à l’égard de tous les enfants « scolarisés » d’Emmerin;  qu’ils soient scolarisés à l’école Simons ou ailleurs dans le public comme dans le privé.
 
Nous vous demandons donc de supprimer la clause qui indique que cet accueil est réservé aux enfants scolarisés à Emmerin. 
 
Cordialement 
 
Le groupe Emmerin c’est vous .

Emmerin la terne, Emmerin l’immobile…

 

Chacun a pu constater avec quelle attention la municipalité nous a mitonné une belle fin d’année dans les rues de notre village: une mini illumination à l’espace Bernard André, une autre à la ferme Lepers et  de-ci de-là, des fagots faméliques mal ficelés, secs comme des coups de trique ou plutôt des balais de sorcières, devenus tristement collectors à force d’être ressortis d’une fin d’année sur l’autre. Et c’est tout ! A un jet de pierre, Haubourdin, Noyelles, Santes etc… présentaient une tout autre figure, bien plus souriante malgré la pandémie : laquelle a bon dos à Emmerin !

C’est qu’à Emmerin le temps est à la moindre dépense, non pas par souci d’économie, mais par impossibilité de sortir le moindre kopek tant la nouvelle mairie a siphonné les finances.

Alors en attendant :

Les masques pour les enfants des écoles ? C’est non !

Les tests pour les mêmes enfants des écoles ? C’est non ! Ce n’est pas du ressort de la municipalité, dixit la réponse faite par la mairie à une demande adressée par les élus du groupe Emmerin c’est vous !

Les capteurs de CO2 dans les classes ? C’est non !

Les purificateurs d’air ? C’est non !

Le chauffage dans les classes ? C’est toujours non!

Quant aux travaux de renouvellement des huisseries des écoles pour remédier aux courants d’air dans les classes ? C’est remis aux calendes grecques ! Autant en emporte le vent !

Et les caméras de télésurveillance ? On n’en entend plus parler alors qu’elles étaient prévues à l’achat fin d’année 2021

C’est pourquoi la logorrhée verbale de la présentation des vœux municipaux sonne faux.  En quoi 2022 sera-t-elle différente de 2021 ?

Ne chercherait-on pas plutôt de nous faire oublier une année d’immobilisme municipal, seulement troublé par la plaie béante d’un chantier absurde venu priver Emmerin de son centre et vendu à la foire à l’encan pour financer une nouvelle mairie dont on n’avait nul besoin ?

Ne chercherait-on pas, plutôt, pour tenter de nous faire oublier cette année 2021, passée de couleuvres en couleuvres avalées, de nous noyer maintenant sous une avalanche de vœux angéliques et sirupeux, nous promettant un monde de Bisounours, à moins qu’ils ne relèvent de la  propagande et d’une volonté délibérée d’endormir la vigilance et l’esprit critique ?

Tant de termes employés jusqu’à l’exagération nous ont alertés car ils n’ont pas pour objet de souhaiter quoi que ce soit mais, assurément, d’abuser les gens en leur susurrant qu’à Emmerin tout va bien et que cela continuera. Dormez, braves gens, dormez !

Nos vœux seront sobres. Ils n’en sont que plus sincères.

Pour ceux qui vous aiment vous êtes irremplaçable. Acquittez-vous alors du devoir de rester en bonne santé en vous protégeant du covid et de ses variants. Ainsi vous protégerez ceux que vous aimez.

Gardez-vous d’abdiquer votre liberté de pensée. Rejetez le chant des sirènes, les chants de ceux qui prétendent penser à votre place et vous dicter votre conduite sous prétexte qu’ils sont investis d’un quelconque pouvoir.

 

Hommage à Michel Grave

 

Michel Grave s’en est allé rejoindre sa chère Henria décédée il y a quelques  mois.                                                                                   

Notre mouvement « Emmerin c’est vous » est honoré et fier d’avoir pu compter Michel parmi ses membres. Michel était un homme de convictions inébranlables, ancrées sur un socle fait de fidélité, d’humanisme et de sens du partage. Malgré tout le temps qu’il consacrait à prendre soin de son épouse, il en trouvait encore pour nous aider et nous soutenir. Nous lui en sommes reconnaissants et l’en remercions.

Michel était aussi une « belle plume ». Il avait un talent inné de narrateur, d’historien, de poète. A le lire on devinait aisément que les circonstances de la vie n’avaient pu donner à cet homme la possibilité de donner la pleine mesure de son talent. Il aurait pu prétendre à une notoriété dépassant le plan local. Poussé par son sens du partage il avait couché par écrit ses souvenirs, ses recherches sur le passé d’Emmerin pendant les deux dernières guerres « pour qu’on n’oublie pas » disait-il. Conférencier, il l’était également à l’occasion, ne cachant pas son plaisir à transmettre avec passion ses souvenirs à son auditoire. Il était aussi un poète, couchant sur le papier en termes sincères et justes les sentiments que lui inspiraient son village et la campagne emmerinoise.

Ce goût qu’il avait de l’écriture, il le ressourçait dans la musique et la peinture qu’il affectionnait mais aussi dans la littérature en participant activement aux réunions littéraires de la société bonduoise des amis de l’écrivain Maxence Van der Meersch (Prix Goncourt 1936 et ami de faculté de Léopold Simons le parrain de notre école). Une société dont il était l’un des membres actifs, attaché qu’il était de faire vivre et de suivre l’héritage spirituel et humain que nous a laissé cet écrivain sensible et bien de chez nous.

C’était aussi quelqu’un que ne rebutait pas l’effort physique puisqu’outre le jardinage de ces deux terrains d’Emmerin et d’Annoeullin, il était un sportif accompli, amoureux inconditionnel du vélo, qu’il a d’abord pratiqué en compétition amateur avec son ami Louis Clarisse en gagnant de nombreuses courses cyclistes organisées localement (« Allez Michel », criait-on à son passage !), puis ensuite, faute d’avoir pu créer un cyclo-club à Emmerin, en (longues) randonnées solitaires vers les monts des Flandres chaque fois qu’il le pouvait jusqu’à un âge fort avancé. 

Sa disparition laissera un vide. Nous lui disons adieu aujourd’hui en empruntant à Georges Brassens ces mots tirés de sa chanson « les copains d’abord » : …Coquin de sort, Michel, cent ans après, tu nous manqueras encore »

 

 

 

Intervention du groupe « Emmerin c’est vous » au conseil du 12 juillet

 

Vous avez pu être surpris que nous vous demandions lors du conseil du 5 juillet de repousser la décision de désaffectation des locaux municipaux promis à la vente à un promoteur privé.

Le fait est que nous voyons dans cette décision non pas le simple constat de l’état dans lesquels ces locaux se trouvent maintenant vidés de leurs desservants et de leurs mobiliers (Ce que l’huissier commissionné par vos soins a très bien pu faire) mais bel et bien la sentence, sans appel et de la compétence du conseil, de la fin des services publics partagés par tous les Emmerinois dans ces mêmes locaux depuis bientôt 200 ans.

Une sentence qui par respect pour nos anciens ne peut, selon nous, ni être prise à la légère, ni constituer une simple formalité de procédure et c’est pourquoi nous aurions, à tout le moins, souhaité qu’elle soit précédée d’une large information publique puis présentée au conseil avec un minimum de solennité et de considération.

Ce ne sera donc pas le cas puisque suite à notre demande de report de la semaine dernière vous précipitez la prise de décision de la désaffectation de ces mêmes locaux en convoquant ce 12 juillet, à une simple semaine d’intervalle,  le conseil municipal avec ce seul sujet à l’ordre du jour.

Vous ne serez donc pas surpris que nous voterons contre car comme nous venons de vous l’expliquer les locaux que vous souhaitez désaffecter et ensuite vendre sont pour nous bien autre chose qu’un tas de briques à déconstruire auxquels ne seraient attachés que quelques passéistes ou pire encore la simple perspective d’un modeste chèque de 700.000 euros destinés à combler provisoirement le puits sans fond des dépenses à venir concernant votre nouvelle mairie.

C’est pourquoi si vous votez favorablement la désaffectation des locaux municipaux, ce à quoi nous nous attendons, nous nous verrons contraints de déposer un second recours devant le tribunal administratif de Lille  car ce vote de désaffectation est l’ultime étape de la procédure très spéciale de « déclassement par anticipation » initiée par le conseil du 5 juillet 2018 en vue de leur vente par acte notarié au promoteur de votre choix.

Auquel vous avez déjà consenti un permis de démolir en juin 2020, la veille même de la modification de la règlementation du PLU2, et qui pourra donc procéder à la démolition irrémédiable et irréversible des locaux dont il sera devenu le propriétaire.

Ce alors même que nous avons déposé en avril dernier une premier recours au tribunal administratif visant à l’annulation du compromis de vente prorogé au conseil du 30 mars 2021, que nous contestons tant sur la forme que sur le fond, et qui est en lien direct avec la désaffectation présentée telle que vous la présentiez le 12 juillet 2021 puisqu’elle y est justifiée « ….en vue de la régularisation d’un compromis de vente avec la SOFIM« .

Nos deux contestations à la fois sur le compromis de vente et sur la désaffectation des locaux sont donc liées ce qui devrait conduire le tribunal administratif à prononcer la confusion des deux dossiers et, dans l’attente de la décision unique qu’il prendra, ordonner la suspension de l’exécution des décisions éventuellement prises.

Notamment au vu du texte de la délibération proposée au conseil du 12 juillet que nous avons reçu – qui diffère sensiblement de celui du 5 juillet 2021 – /mais  dont le premier paragraphe, comparé aux références cadastrales mentionnées au  dernier paragraphe du même texte, n’évoque la désaffectation que de l’ancienne mairie en omettant celles de la Poste et la maison du CCAS et des associations (Qui demeureraient dans le domaine public communal ?) , -/ dont la première partie du quatrième paragraphe confond les notions de domaine public selon qu’ils sont affectés à l’usage (direct) du public ou affectés à un ou des services publics (Ce qui est le cas des locaux concernés) -/ dont la seconde partie du même quatrième paragraphe se méprend sur la portée de la constatation matérielle de l’état de vacance réalisée par un huissier le 23 juin 2021, qui ne vaut que pour ce jour-là aux seules heures de passage de ce professionnel…etc… 

Voilà, il nous reste à vous assurer, afin de dissiper toute ambiguïté, que notre démarche n’est le fruit d’aucune animosité ni d’acharnement procédurier à l’égard de qui ou de quoi que ce soit, nous ne sommes que les porte-paroles des 43 % d’Emmerinois qui nous ont confié l’année dernière le mandat de sauvegarder le patrimoine et le cœur de notre village auxquels eux comme nous sommes attachés. Ce que nous faisons de manière objective, avec les moyens légaux qui nous restent, en respectant fidèlement l’engagement que nous avons pris auprès d’eux.

Fête de la nature 2021 !

 

Aujourd’hui, le 22 mai 2021, on fête la journée internationale de la biodiversité !

En ce week-end de pentecôte, profitez-en pour vous balader. Vous pouvez vous rendre sur lafetedelanature.com pour consulter les sorties près de chez vous ce week-end.

Quelques exemples d’activités parmi tant d’autres :

  • Ports de Lille vous invite à découvrir la Biodiversité des sites portuaires de Lille et de Santes, à travers deux balades organisées à 8h30 et 10h30, ces balades permettront aux participants de reconnaitre les plantes sauvages comestibles ou médicinales et découvrir des pistes d’utilisation en cuisine mais aussi de voir, observer et écouter les oiseaux.
  • Fabrication d’oyats et Exploration botanique de la Citadelle avec Lilotopia !
  • Parcours découverte biodiversité à Herlies
  • Visite guidée d’un jardin au naturel et dégustation à St Amand les eaux

Et si vous êtes plutôt d’humeur à rester au sec, rendez-vous sur lechemindelanature.com pour nourrir votre curiosité sur les plantes sauvages et leurs bienfaits ; ou sur le site officiel du conservatoire botanique de Bailleul pour ne rater aucune actualité.

La prochaine date, le dimanche 6 juin 2021 :  Intitulée, ” L’émulsion botanique ”. Un programme qui vous permettra de découvrir les richesses de la flore sauvage de notre territoire.

Non à la pollution visuelle !

Un panneau publicitaire avait été récemment fixé sur la devanture de l’ancienne pharmacie, 5 rue Victor Hugo.

Ce dispositif publicitaire et commercial dit « de petit format » contrevenait aux dispositions de l’article 2 –alinéa 3 – du règlement local de publicité intercommunal (RLPi) adopté par le conseil métropolitain le 12 décembre 2019, après avis du conseil municipal réuni le 28 mars 2019 classant notamment en zone ZP1 toute la rue Victor Hugo.

 

En cause : les dimensions de ce dispositif et plus spécialement sa surface de plus de 2 m2 que l’article 2-alinéa 3 – limite à seulement 1m2 par devanture.

Notre groupe a donc fort logiquement demandé le retrait de ce dispositif inapproprié dommageable à l’environnement de notre cœur de ville par la pollution visuelle qu’il crée au regard des objectifs pertinents et chiffrés du RLPi.

Bien que depuis aucune réponse ne nous soit parvenue, nous constatons aujourd’hui que le panneau en cause a été retiré.

Et c’est bien là l’essentiel et nous nous en félicitons.